Passer au contenu

​​5 erreurs fréquentes lors d’un audit ISO (et comment les éviter)

Vous préparez un audit ISO (9001, 14001, 45001…) ? Que ce soit un audit interne, un audit blanc ou un audit de certification, certaines erreurs reviennent très souvent… et peuvent facilement être évitées avec un peu d’anticipation.

Voici les 5 pièges les plus fréquents observés lors des audits ISO, et nos conseils pour les éviter efficacement.


1. Confondre conformité et bureaucratie

Erreur fréquente : vouloir montrer "qu’on a tout écrit"… en noyant l’auditeur sous une tonne de documents.
Trop de procédures tue la compréhension. Des documents trop théoriques et déconnectés du terrain sont souvent source d’écarts.

La bonne pratique :
Mieux vaut un processus vivant, utilisé et compris, qu’un classeur ISO figé. Préférez des supports simples, visuels, à jour — et connus des équipes.


2. Ne pas préparer les équipes opérationnelles

Erreur fréquente : ne prévenir les équipes que la veille, ou ne pas les briefer du tout.
Résultat : réponses floues, stress, perte de crédibilité.

La bonne pratique :
Faites des micro-briefings quelques jours avant, sans pression :

"Tu n’as pas besoin de connaître la norme, juste de montrer ce que tu fais et pourquoi."

Mettez en valeur les bonnes pratiques terrain, sans surjouer.


3. Dissimuler une non-conformité connue

Erreur fréquente : tenter de cacher un problème connu de peur de la sanction.
L’auditeur finit souvent par le découvrir… et cela peut entamer la confiance.

La bonne pratique :
Montrez que vous avez identifié l’écart et engagé une action. Cela prouve que votre système fonctionne.

En ISO, ce n’est pas l’erreur qui est sanctionnée, c’est l’inaction.


4. Oublier les exigences clés de la norme

Erreur fréquente : oublier de préparer certains sujets fondamentaux :

  • Objectifs qualité,
  • Suivi des plans d’action,
  • Revue de direction,
  • Évaluation des risques ou aspects environnementaux…

La bonne pratique :
Préparez une checklist ISO (par chapitre), et vérifiez les preuves associées à chaque exigence. Cela évite les trous dans la raquette.


5. Prendre l’auditeur pour un juge (ou un ennemi)

Erreur fréquente : adopter une posture défensive, répondre de manière fermée, voire se braquer.
Cela donne l’impression que l’organisation subit la démarche ISO, au lieu de la porter.

La bonne pratique :
Restez ouvert, factuel, constructif. L’auditeur est là pour observer, pas pour sanctionner. L’audit est aussi l’occasion de faire remonter vos limites ou axes d’amélioration.


En résumé : les bons réflexes avant un audit

Erreur fréquente

Bonne pratique associée

Trop de documents inutiles

Supports simples et à jour

Équipes mal préparées

Micro-briefings en amont

Cacher une non-conformité

Jouer la transparence + action engagée

Oublier un sujet ISO

Checklist par exigence

Posture défensive

Ouverture, dialogue, co-construction


Besoin de sécuriser votre audit à venir ?

WAY 2 XL vous accompagne pour :

  • Préparer votre audit interne ou certification,
  • Briefer vos équipes avec pédagogie,
  • Réaliser un audit blanc objectif et rassurant.

Contactez-nous pour éviter les pièges… et transformer l’audit en levier de progression.